Les 5 cyberattaques les plus fréquentes en PME
- Mathieu RAYMOND

- 15 sept.
- 13 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 oct.
Les cyberattaques PME touchent 1 entreprise sur 2, avez-vous pris les bonnes mesures de protection ? Découvrez les 5 cybermenaces les plus courantes, de l'hameçonnage aux rançongiciels, et comment elles exploitent vos failles humaines ou techniques. Ces attaques, souvent sous-estimées, peuvent paralyser votre activité, détruire vos données ou ruiner votre réputation. Sans sauvegardes récentes ou authentification renforcée, une intrusion peut coûter des milliers d'euros et des semaines de reconversion. En comprenant ces risques, et avec l’accompagnement d’un prestataire informatique à Marseille spécialisé en cybersécurité, vous transformez votre entreprise en forteresse digitale prête à repousser les assauts des cybercriminels, tout en préservant votre pérennité et la confiance de vos clients. Pour une vision d’ensemble et des priorités d’action, consultez notre guide : Cybersécurité en entreprise.
Pourquoi les PME sont-elles des cibles privilégiées pour les cyberattaques ?

Contrairement à une idée reçue, les cybercriminels ne visent pas que les grands groupes. Les PME, majoritaires en France, sont des proies faciles. Leur manque de défenses techniques et une sous-estimation du risque expliquent pourquoi 61 % d'entre elles ont été attaquées en 2021. 60 % des petites entreprises ferment dans les 6 mois après une attaque, soulignant l'urgence de la situation.
Des ressources souvent limitées
Seulement 3 % des PME disposent d’un expert dédié à la cybersécurité. 47 % n’ont pas de budget spécifique, préférant investir ailleurs. Cela entraîne des logiciels obsolètes (38 % des PME les mettent à jour) et un usage négligé de l’authentification à deux facteurs (20 % d’adoption). Les attaques exploitent souvent des failles connues non corrigées, comme les mises à jour différées.
Manque de budget et de ressources dédiées à la sécurité informatique
Sensibilisation et formation des employés souvent insuffisantes
Systèmes d'information désuets, créant des failles
Sous-estimation du risque ("ça n’arrive qu’aux autres")
Un manque de sensibilisation des équipes
70 % des attaques impliquent une erreur humaine, souvent liée au phishing. Un email "urgent" de sa banque peut cacher un piège. 90 % des cyberattaques commencent par un courrier électronique. Imaginez un salarié cliquant sur une facture "impayée" : 50 % des malwares proviennent d’emails. Pour réduire ce risque, mettez en place un programme ciblé : sensibiliser les employés au phishing.
Des données précieuses à dérober
Vos données clients, fichiers comptables ou brevets sont des cibles. 87 % des PME détiennent des informations sensibles, souvent sans chiffrement (17 % d’utilisateurs). Un piratage peut coûter jusqu’à 500 000 € et éloigner 55 % des clients. Les données volées se retrouvent vendues sur le dark web, aggravant les conséquences. La solution ? Une préparation proactive avec des audits et une formation des équipes.
Top 5 des cyberattaques les plus fréquentes en PME

1. L'hameçonnage (phishing) : le grand classique
Un email urgent de votre banque signalant un blocage de compte et un lien vers un faux site ? C’est le piège de l’hameçonnage, méthode simple mais redoutable. L’attaquant se fait passer pour une entité fiable (fournisseur, service client) pour inciter à cliquer sur un lien ou télécharger une pièce jointe. Le spearphishing cible un individu, en exploitant des données publiques (réseaux sociaux, historique d’achats).
Exemple : un email imitant le gérant d’une PME demande un virement vers un compte étranger. Le salarié, sous pression, transfère 18 000 €. La perte est irrécupérable. AZUR IT conseille de vérifier systématiquement les demandes urgentes via un second canal de communication (appel téléphonique, message interne).
2. Le rançongiciel (ransomware) : la prise d'otage numérique
Un rançongiciel bloque l’accès aux données en les chiffrant, exigeant une rançon en cryptomonnaie. Le logiciel malveillant s’infiltre via un email piégé, une faille logicielle non corrigée, ou un accès distant vulnérable. Il efface souvent les sauvegardes locales pour maximiser le chantage. Attention : payer ne garantit pas la récupération des données.
Exemple : une PME de 20 salariés subit un blocage total de ses serveurs pendant 72 heures. Coût : 25 000 € de perte d’activité et 5 000 € pour restaurer le système. AZUR IT recommande des sauvegardes régulières hors ligne pour contrer ces attaques.
3. Les logiciels malveillants (malwares) : les parasites du système
Les malwares regroupent virus, chevaux de Troie et espions (spywares). Leur objectif ? Voler des données, corrompre des fichiers ou ouvrir des portes dérobées. Leur contamination survient par clic sur un lien "facture" ou un téléchargement sur un site non sécurisé. Les espions surveillent discrètement les activités, comme un micro caché dans une pièce.
Exemple : une PME ouvre une archive ZIP prétendue envoyée par un fournisseur. Un cheval de Troie s’installe, transmet des identifiants et bloque les dossiers clients. Coût : 10 000 € pour résoudre le problème. AZUR IT conseille un antivirus MDR pour une détection proactive.
4. L'attaque par déni de service (ddos) : la saturation du standard
Une attaque DDoS submerge un site web avec des requêtes massives via un botnet (réseau d’appareils infectés). Elle cible deux niveaux :
Couche application : requêtes HTTP répétées pour saturer les serveurs.
Couche réseau : paquets envoyés en masse pour encombrer la bande passante.
Exemple : une plateforme de réservation en ligne subit un DDoS pendant ses heures de pointe. Coût : 7 000 € de manque à gagner et 4 000 € pour l’intervention technique. AZUR IT préconise un pare-feu cloud pour filtrer le trafic suspect.
5. La fraude au président (fovi) : l'arnaque par usurpation d'identité
La Fraude aux Faux Ordres de Virement (FOVI) repose sur l’ingénierie sociale. L’escroc imite un supérieur hiérarchique ou un partenaire commercial pour créer un faux sentiment d’urgence (ex : "C’est une demande confidentielle, exécutez sans attendre"). Les attaques utilisent souvent des numéros usurpés ou des emails piratés.
Exemple : un comptable reçoit un appel d’un "dirigeant" exigeant un virement de 15 000 € à un partenaire étranger. Le transfert s’effectue, la fraude est découverte trop tard. AZUR IT recommande de verrouiller les virements avec une double authentification (app mobile, code SMS).
Les PME doivent agir sur trois piliers pour se protéger : sécurité technique (outils comme l’antivirus MDR), formation des équipes (reconnaître les pièges), et protocoles internes (vérification systématique des ordres financiers). En 2024, 1 cyberattaque sur 3 en entreprise provient d’un manque de sensibilisation, une faille évitable avec AZUR IT.
Type de cyberattaque | Objectif principal de l'attaquant | Conséquences directes pour la PME |
Phishing | Vol d'identifiants | Accès frauduleux aux comptes, préparation à d'autres attaques |
Ransomware | Extorsion par chiffrement | Arrêt de l'activité, perte de données, coûts de restauration |
Malware | Vol ou destruction de données | Fuites d'informations, pannes du parc informatique |
DDoS | Indisponibilité des services | Perte de CA, dégradation de l'image, outils inaccessibles |
Fraude au Président | Détournement de fonds | Pertes irrécupérables, crise de confiance |
Les conséquences financières directes et indirectes
Une cyberattaque coûte en moyenne 59 000 € à une PME. Cela inclut rançons (25 700 € en moyenne), restaurations techniques (jusqu'à 75 000 € dans des cas comme Fondouest) et pertes de CA pendant 3 à 7 semaines d'interruption. Les frais cachés incluent amendes RGPD (jusqu'à 20 millions €), primes d'assurance cyber et litiges juridiques.
L'impact sur l'activité et la productivité
43 % des PME voient leur système paralysé par un rançongiciel, avec des interruptions pouvant durer plusieurs semaines. 95 % des failles proviennent d'erreurs humaines, comme le phishing ou les mots de passe faibles. La perte de données critiques et l'indisponibilité des outils empêchent l'activité normale : vos équipes ne facturent plus, vos clients attendent, vos fournisseurs doutent.
L'atteinte à la réputation et à la confiance
47 % des PME victimes perdent des clients après un incident. Une brèche de sécurité donne l'impression d'une entreprise négligente, poussant clients et partenaires à se tourner vers la concurrence. Même après résolution, la méfiance persistante nuit durablement à l'image de marque, comme après l'attaque de Desjardins en 2019, où 4,2 millions de clients ont remis en cause la sécurité de leurs données.
Comment protéger efficacement votre PME : les bonnes pratiques essentielles

La prévention par la formation et la sensibilisation
Les erreurs humaines causent 90 % des cyberattaques. Former vos équipes est la première étape. Imaginez des employés capables de détecter un email suspect avant de cliquer. Pourquoi attendre la prochaine attaque ?
AZUR IT propose des simulations de phishing pour identifier les vulnérabilités. Ces exercices transforment vos collaborateurs en remparts actifs. Résultat : une baisse significative des risques liés au phishing, principal vecteur d'infection. Par exemple, une étude montre qu’après 3 mois de formations régulières, 70 % des équipes détectent mieux les tentatives frauduleuses.
Le renforcement de la sécurité technique
Voici 5 actions concrètes pour sécuriser votre infrastructure :
Mots de passe robustes : Un mot de passe de 12 caractères avec majuscules, minuscules, chiffres et symboles est 90 % plus résistant. Utilisez un gestionnaire de mots de passe pour éviter les réutilisations. Pensez aussi aux phrases de passe faciles à mémoriser (ex: "MonChatMange3Poissons/Jour").
Authentification multifacteur (MFA) : Un mot de passe plus un code reçu sur smartphone rend les accès 99,9 % plus sûrs. Pourquoi se contenter de 1 vérification quand 2 sont disponibles ? Privilégiez les applications d’authentification (ex: Microsoft Authenticator) ou les clés physiques, plus sûres qu’un SMS vulnérable au vol de code.
Sauvegardes 3-2-1 : Trois copies, deux supports (disque + cloud), une copie hors site. C’est l’assurance de récupérer vos données après un ransomware, sans payer de rançon. Testez vos sauvegardes régulièrement : 43 % des entreprises échouent ici, les laissant piégées si le système est corrompu.
Mises à jour régulières : 60 % des attaques exploitent des vulnérabilités corrigées par des mises à jour. Ne laissez pas les pirates profiter de failles connues. Activez l’auto-mise à jour pour les systèmes critiques, et appliquez les correctifs urgents dans les 48h suivant leur publication.
Pare-feu configuré : Un pare-feu bien réglé filtre les connexions dangereuses. C’est le gardien de votre réseau, bloquant les intrusions avant qu’elles ne causent des dégâts. Combinez-le à un antivirus réseau pour une protection en profondeur.
En combinant ces mesures, vous réduisez de 80 % les risques cyber. AZUR IT vous accompagne pour implémenter ces solutions, sans complexité. Parce que votre PME mérite une protection adaptée à son budget, sans compromis sur la sécurité.
Quelles aides et subventions pour la cybersécurité des PME en France ?
Les dispositifs nationaux à votre portée
Les cyberattaques touchent 1 PME sur 3 chaque année. Heureusement, des solutions existent pour renforcer votre protection sans surcharger vos finances. Voici les principaux dispositifs accessibles.
Cybermalveillance.gouv.fr : Plateforme gouvernementale qui identifie vos failles via un diagnostic gratuit. Elle référence aussi des experts labellisés ExpertCyber, formés pour sécuriser les systèmes des PME.
France Num : Accompagne avec un diagnostic détaillé (8 jours d'expertise) subventionné à 50% (4 400 € restant). En phase 2, jusqu’à 80 000 € couvrent 70% des frais pour des outils comme des pare-feux ou des logiciels de détection.
Plan France 2030 (Cyber PME) : Programme en deux étapes : audit gratuit via Bpifrance (8 jours d'analyse), puis subventions de 30 000 à 80 000 € pour prioriser les risques critiques.
Les aides régionales et sectorielles
Les régions et fédérations professionnelles adaptent les soutiens à vos besoins locaux. En Île-de-France, le chèque investissement cyber rembourse jusqu’à 10 000 € d’équipements. En Hauts-de-France, le Pass Cyber finance des formations spécifiques.
Agir rapidement est crucial : selon l’ANSSI, 70 % des PME non protégées mettent fin à leur activité après un incident. Contactez votre CCI ou votre fédération métier pour identifier les aides disponibles. Chaque euro investi en cybersécurité évite des pertes 10 fois supérieures en cas de piratage.
Ne subissez plus les menaces, anticipez-les avec un partenaire de confiance
Les cyberattaques frappent 4 000 PME/TPE mensuellement en France. En tant que fondateur d'AZUR IT, je constate trop souvent des entreprises vulnérables par manque de préparation. Le coût moyen d'une intrusion atteint 78 000 €, entraînant la faillite dans 60 % des cas sous 6 mois.
Investir dans la prévention protège emplois, réputation et continuité d'activité. Une étude montre qu'une stratégie proactive économise 65 000 €/an. Même 93 % des réseaux vulnérables peuvent être sécurisés grâce à des mesures adaptées.
Avec l'évolution des menaces (rançongiciels, hameçonnage), la formation seule est insuffisante. La directive NIS2 impose des sanctions jusqu'à 2 % du chiffre d'affaires. Chez AZUR IT, notre approche combine audit personnalisé, formation et surveillance en temps réel pour réduire de 85 % l'exposition aux risques.
Notre mission est de rendre la cybersécurité d'entreprise accessible aux PME. Par l'authentification multi-facteurs, des sauvegardes chiffrées ou des tests d'intrusion, nous transformons la menace en opportunité. Une entreprise protégée est une entreprise qui prospère.

En synthèse, les cyberattaques menacent les PME mais sont maîtrisables. La cybersécurité est un investissement garantissant votre pérennité. Chez AZUR IT, nous sécurisons vos données et activités avec des solutions adaptées. Privilégiez la prévention pour la sérénité de votre entreprise. Découvrez nos solutions cybersécurité d'entreprise et contactez-nous dès aujourd’hui pour protéger efficacement votre société.
FAQ
Quelles sont les cyberattaques les plus courantes en entreprise ?
En France, les PME sont la cible de 60 % des cyberattaques selon l'ANSSI. Les méthodes les plus fréquentes incluent le phishing (hameçonnage), les ransomwares (rançongiciels), les malwares (logiciels malveillants), les attaques DDoS (déni de service) et la fraude au président (FOVI). Ces attaques exploitent souvent des failles humaines ou techniques, comme des mots de passe faibles, des systèmes obsolètes, ou un manque de sensibilisation des équipes.
Pour une PME, cela peut se traduire par des pertes financières, une indisponibilité des outils métiers, ou une atteinte à la réputation. Par exemple, un e-mail de phishing bien imité peut tromper un collaborateur non formé, entraînant un accès frauduleux aux données sensibles de l'entreprise.
Qu'est-ce que la cybersécurité des PME ?
La cybersécurité pour les PME consiste à protéger les systèmes informatiques, les données et les réseaux d'entreprise contre les attaques. Contrairement aux idées reçues, même une petite structure possède des données précieuses : coordonnées clients, données bancaires, ou secrets industriels. Or, 48 % des PME n'ont pas de stratégie formalisée, ce qui les rend vulnérables.
En tant qu'expert, je compare la cybersécurité à une assurance-vie numérique : elle repose sur trois piliers simples. D'abord, la prévention (formations des équipes, mots de passe robustes). Ensuite, la détection (outils antivirus, surveillance des accès). Enfin, la réponse (sauvegardes régulières, plan de reprise après sinistre). C'est une démarche proactive, pas un luxe.
Qu'est-ce qu'un audit cybersécurité pour une PME ?
Un audit cybersécurité est une analyse complète des risques auxquels votre entreprise est exposée. Il évalue vos systèmes d'information, vos pratiques (comme la gestion des mots de passe) et votre préparation face à une attaque. En France, des programmes comme le "Diag Cybersécurité" de Bpifrance (soutenu par le plan France 2030) permettent d'obtenir un plan d'action priorisé pour renforcer votre sécurité à moindre coût.
Prenons un exemple concret : un audit peut révéler que vos sauvegardes ne sont pas testées depuis six mois. Cela représente un risque majeur en cas de rançongiciel. L'audit vous guide ensuite vers des solutions adaptées, comme la mise en place d'une authentification multifacteur ou l'externalisation de la gestion des accès. C'est une étape essentielle avant d'investir dans des outils coûteux.
Quel est l'impact des cyberattaques sur l'activité économique des entreprises ?
Les conséquences sont souvent dévastatrices. Selon France Num, une cyberattaque augmente de 50 % le risque de défaillance d'une entreprise dans les six mois. Pour une PME, cela peut se traduire par un arrêt d'activité de plusieurs jours (voire semaines), des pertes financières directes (jusqu'à 1 million d'euros pour 20 % des victimes) et des sanctions RGPD pouvant atteindre 20 millions d'euros ou 4 % du chiffre d'affaires mondial.
Imaginez un artisan dont le site internet est bloqué par une attaque DDoS pendant les fêtes de fin d'année. En plus de la perte de chiffre d'affaires immédiate, la confiance des clients peut être durablement ébranlée. Sans sauvegardes récentes, les données métier (devis, factures) peuvent être irrémédiablement perdues, compromettant l'avenir de l'entreprise.
Quelle est la cyberattaque la plus fréquente ?
Le phishing, ou hameçonnage, est de loin la cyberattaque la plus courante. En 2023, 80 % des entreprises ont été ciblées par ce type d'attaque selon l'ANSSI. Il repose sur l'ingénierie sociale : un e-mail frauduleux, une facture bidon, ou un faux appel téléphonique visent à tromper un collaborateur pour qu'il transmette des identifiants ou des fonds.
Un cas typique : un employé reçoit un message d'"urgence" de la part d'un "fournisseur", lui demandant de modifier ses coordonnées bancaires. Sans vérification, le transfert est effectué vers un compte frauduleux. Ce type d'attaque réussit dans 30 % des cas, car il joue sur la précipitation et le manque de formation.
Quelles sont les 4 phases d'une cyberattaque ?
Les cyberattaques suivent généralement un cycle de 4 étapes. Premièrement, la reconnaissance : les pirates collectent des informations via les réseaux sociaux ou les sites internet. Deuxièmement, l'accès initial : ils explorent une faille (comme un mot de passe volé) pour infiltrer le système. Troisièmement, l'exécution : le logiciel malveillant s'active (exemple : chiffrement des fichiers par un ransomware). Enfin, la persistance : les attaquants établissent des accès cachés pour maintenir leur emprise.
Prenons un rançongiciel : après avoir infiltré le réseau via un e-mail de phishing, les pirates activent le chiffrement des données. Ils attendent parfois plusieurs jours avant de révéler leur présence, maximisant l'impact. Cette phase de persistance explique pourquoi les sauvegardes régulières sont cruciales : elles permettent de restaurer les données sans céder au chantage.
Quelle est la subvention pour la cybersécurité pour les PME ?
Le programme Cyber PME de France 2030 offre des subventions allant jusqu'à 80 000 € pour la mise en œuvre d'un plan de sécurisation, couvrant jusqu'à 70 % des dépenses éligibles. Pour commencer, un diagnostic coûte 8 800 € HT, subventionné à 32 %, laissant un reste à charge de 6 000 € HT. Des aides régionales existent aussi, comme le "Chèque Cyber" dans certaines régions, offrant jusqu'à 10 000 € pour des PME.
Par exemple, une PME de 15 salariés dans l'Industrie peut réaliser un audit via le Diag Cybersécurité de Bpifrance, puis obtenir un financement pour renforcer son pare-feu ou former ses équipes. Ces aides permettent de combler le manque de budget souvent constaté dans les petites structures, où la cybersécurité est encore perçue comme un coût plutôt qu'un investissement.
Quels sont les quatre piliers de la cybersécurité ?
Les quatre piliers sont la confidentialité, l'intégrité, la disponibilité et l'authenticité. La confidentialité protège les données sensibles (ex : fichiers clients). L'intégrité garantit que ces données ne soient pas modifiées sans autorisation. La disponibilité s'assure que les systèmes soient accessibles (critique contre les attaques DDoS). Enfin, l'authenticité vérifie l'identité des utilisateurs (via l'authentification multifacteur).
Concrètement, cela signifie : stocker les données clients dans un serveur chiffré (confidentialité), utiliser des outils anti-modification non autorisée (intégrité), sauvegarder quotidiennement pour pallier les attaques (disponibilité), et exiger un mot de passe + un code envoyé par SMS (authenticité). Ces piliers forment la base d'une stratégie solide, même pour une petite entreprise.
Qui est le responsable de la cybersécurité dans une entreprise ?
En théorie, c'est le dirigeant, car il porte la responsabilité légale des données (notamment sous RGPD). En pratique, il peut déléguer cette tâche à un CISO (Chief Information Security Officer) ou à un prestataire comme AZUR IT. Cependant, chaque collaborateur a un rôle à jouer : un stagiaire qui clique sur un lien suspect met en péril l'ensemble de la structure.
Je conseille souvent aux PME de désigner un "champion cybersécurité" parmi leurs équipes. Cette personne, formée régulièrement, sensibilise les collègues aux bonnes pratiques (ex : vérifier l'expéditeur d'un e-mail) et collabore avec un expert externe pour maintenir les systèmes à jour. C'est une approche pragmatique pour des structures sans équipe informatique dédiée.
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